Sur les traces de Robert Louis Stevenson : une culture en partage

L’œuvre de R.L. Stevenson a suscité une recherche académique toujours très active dont témoignent les publications d’ouvrages et d’articles, les soutenances de thèses, les séminaires et les rencontres d’universitaires et d’experts. Des écrivains, des cinéastes, des auteurs de bandes dessinées trouvent toujours leur inspiration dans l’œuvre et les valeurs de l’écrivain qu’ils contribuent à inscrire dans le monde actuel.

Le réseau européen « Sur les traces de Robert Louis Stevenson » souhaite encourager et participer à la production de ces connaissances et à en faire partager les acquis, le plus largement possible, particulièrement auprès des hommes et des femmes qui rencontrent les œuvres et les valeurs de cet écrivain lors de leurs lectures, de leurs activités culturelles. La fréquentation par un large public des lieux, des chemins et des itinéraires du réseau constitue une forte et heureuse opportunité pour partager cette culture.

Afin de promouvoir le partage de cette culture, le groupe de travail réuni à Bristol dans le cadre de l’assemblée générale annuelle 2015 du réseau a proposé deux axes de travail.

  • Le premier axe consiste à prendre la mesure de l’importance des travaux, des recherches et des compétences disponibles sur l’œuvre de Stevenson. Cela suppose :
    • de bien identifier les membres de notre réseau qui ont développé des connaissances sur la vie et l’œuvre de Stevenson (livres, articles, brochures, conférences, etc.),
    • de nouer ou de renouer des liens avec les équipes et les personnes qui travaillent sur Stevenson, professionnels ou non, tant dans les communautés académiques que dans l’univers littéraire ou artistique.

Ceci doit nous permettre, de manière régulière, de partager et de confronter les actions de développement de notre itinéraire culturel à l’état des savoirs sur Stevenson. Ces échanges pourraient trouver des expressions multiples dans nos associations au-delà d’un temps spécifique nécessairement organisé lors des assemblées générales du réseau.

  • Le second axe de travail porte sur la définition de ce que nous devons transmettre à propos de R.L. Stevenson et sur les meilleurs moyens d’effectuer cette transmission, sur notre site internet, dans les expositions ou dans nos brochures. Il faut également s’interroger sur la place de cette transmission dans l’animation de nos activités et de l’itinéraire culturel que nous promouvons. Nous rejoignons là une réflexion à conduire sur l’articulation entre développement culturel et développement touristique.

Le programme de travail pour les prochains mois devra donc comprendre les actions suivantes :

  • Constitution d’un répertoire des personnes, équipes et des travaux engagés autour de l’œuvre de R.L. Stevenson, tant à l’intérieur du réseau que parmi les différentes communautés académiques, littéraires et artistiques,
  • Prise de contact avec ces personnes et institutions pour expliquer notre démarche et solliciter leur concours sous une forme à définir conjointement,
  • Identification des experts et des institutions promouvant un tourisme culturel partageant nos valeurs (sensibilité environnementale, tourisme doux, importance du tourisme culturel),
  • Intégration sur notre site internet de liens avec les équipes et personnes intéressées par notre travail et d’informations,
  • Organisation d’un séminaire de présentation des travaux conduits ces dernières années sur R.L. Stevenson en novembre 2016, à l’occasion de notre assemblée générale à Fontainebleau,
  • Échanges à organiser avec les autres itinéraires culturels dans le cadre de la Fédération Française des Itinéraires Culturels Européens et de l’Institut européen des Itinéraires Culturels basé à Luxembourg sur le rôle des conseils scientifiques dans la vie des itinéraires et sur les ressources mobilisables en matière de promotion du tourisme culturel.

Le financement de ces actions devra être intégré dans les demandes de subventions effectuées en direction des programmes européens (notamment Leader). Les montants demandés devront prévoir l’indemnisation de temps de stagiaires (de niveau master).

Michel Legros – Président du réseau

10 janvier 2016